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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 21:40

 

        J’aime dire « Les oiseaux ont des ailes, les enfants ont des livres ».

        Claude Ponti est un auteur de livres pour enfants que j’aime énormément. Son univers est extraordinaire : il est peuplé de personnages imaginaires et d’un formidable décor où fourmillent des paysages fabuleux et des éléments perturbateurs. Ponti est né à Lunéville, en Lorraine en 1948. Il a fait les Beaux-arts à Aix-en-Provence avant de suivre des études de Lettres et d’Archéologie. Parisien à 20 ans, il dessine, apprend la gravure et peint. Il exerce plusieurs petits métiers. Il côtoie la presse et l’édition et ainsi peut présenter les premières pages de ce qui sera « L’album d’Adèle », pour sa fille qui vient de naître, en 1986. Depuis, il nous fait parcourir des mondes légendaires, poétiques et drôles. Dans tous les livres de Claude Ponti, il y a un itinéraire et des métamorphoses : on l’a parfois comparé au monde de Lewis Carroll (Alice aux pays des merveilles).

        Claude Ponti crée des mots en s’inspirant des enfants eux-mêmes. Il s’amuse avec des jeux de mots, avec des références pour grands. Et ce sont des heures de recherche parmi ces personnages que les enfants vont avoir à faire. L’univers de Ponti est peuplé de personnages comme les poussins. Ces animaux, qui nous sont pour nous adultes, inoffensifs, ont un comportement assez éloigné de celui des animaux de la basse-cour. Les premiers poussins sont apparus dès le premier album comme élément perturbateur pour déranger et déclencher des événements. Ils sèment la zizanie : il y a Tromboline et Foulbazar, deux bébés poussins, soeur et frère à la tête d’une série d’albums réglant leur compte à certaines préoccupations des tout petits comme le cauchemar, le non, les épinards. Et puis, il y a Blaise le poussin masqué, le chef d’une bande de poussins. (4 albums tout jaunes !) En 2005, paraît «Mille secrets de poussins». J’aime lire aux enfants des livres comme «L’île des zertes » sur laquelle habitent des Zertes qui zertillonnent ! Et puis « Okilélé » dont, quand il est né, on a dit de lui « Oh ! Qu’il est laid ! ». Et puis dans «Schmélele», on vit dans un mode initiatique où l’enfant devra lutter pour retrouver sa famille.

        Et enfin, le dernier-né de Claude Ponti : « Catalogue de parents pour les enfants qui veulent en changer ». Un merveilleux grand album avec une idée originale pour les enfants : changer de parents ! Un catalogue, si tes parents sont lourds, fatigants, avares, collants, velus, piquants, casse-pieds, glissants… change ! Et il y a le choix, 35 parents livrés avec accessoires ! Il y a les parents têtenlères, les touencartons, les ravis, et aussi les trèsméchants, moi je m’y suis trouvée. Et vous ? Alors ce livre, il n’est pas que pour les enfants ! Je vous livre cet auteur tout en bloc car il est fantastique !

                                                                                          D. J.

                Publié dans Le Giron n° 16 (juillet 2009)

                   
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Le Giron, bulletin semestriel

Un bulletin pour quoi faire ? Pour se rassembler le temps d’une lecture, se dire qu’on fait partie d’un village et qu’on a des intérêts, des souvenirs, des projets communs. Pour donner envie aux gens de réfléchir à ce qui se passe autour d’eux, à parler à leur tour car seul le dialogue fait avancer le monde.

Le village perché de Puygiron

                                                               Aquarelle de Morice Viel

Belvédère de la Drôme provençale, situé sur un mamelon dominant le Jabron et la plaine de la Valdaine, offrant un très beau point de vue. Au hasard des ruelles, on admirera portes et fenêtres encadrées de pierres sculptées. Le premier village médiéval était situé à Saint-Bonnet, près du prieuré carolingien, sur le site d’une villa gallo-romaine. Ce premier village fut abandonné au XIIIe siècle et les habitants se réfugièrent sur « le puy » sous la protection du château.

Le château : construit fin XIIe / début XIIIe siècle, construction rectangulaire flanquée de quatre tours, l’une d’elles formant donjon. À proximité, la salle des gardes, avec une énorme cheminée et des voûtes retombant sur un énorme pilier central. Une cour intérieure avec une tour Renaissance hexagonale possédant une porte ogivale et escalier à vis. Le château a été classé monument historique en 1957.

L’église, de style roman, construite en 1867. La chapelle romane Saint-Bonnet : datée du XIIe siècle, église paroissiale jusqu’en 1770, elle présente une abside en demi-cercle voûtée en cul-de-four, un chœur surélevé, une nef unique de trois travées, un escalier à vis qui conduisait à un clocher aujourd’hui disparu. La pierre de Puygiron a été exploitée jusqu’en 1914.

Puygiron a eu son chantre, le félibre Morice Viel (1881 - 1929).

D'après Jeannine Laurent (Etudes drômoises, n° 3, année 2000, p. 41)

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