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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 13:59

     

Expo oiseaux


        Le mois de septembre était pour notre commune un moment de grande animation. La rentrée pour les grands et les petits, la fin des vacances d’été, la reprise des activités, les journées du patrimoine, l’ouverture de la chasse, la répétition du trafic des camions sur les routes et le grand retour des souffleries de Top semence.

       Une animation a pourtant attiré mon attention fin septembre : l’exposition-vente d’animaux de basse-cour et oiseaux exotiques qui a eu lieu les 18, 19, 20 septembre à la salle des fêtes. Cette exposition était organisée par le Club avicole et ornithologique de Lapalud. C’est sur ces trois jours que le club a exposé tous ces animaux dans notre salle des fêtes. Ce club est composé d’éleveurs amateurs venant de plusieurs départements, Drôme, Ardèche, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, qui concourent aussi à des expositions jugées. Il y avait 452 cages et 800 animaux qui participaient au plus joli bal de rentrée que notre village ait connu. J’ai apprécié la gentillesse de l’accueil : c’est Madame Fretel qui m’a informée sur les buts et activités du club.

       M. et Mme Fretel sont d’anciens Puygironnais : ils ont quitté le village en 1997 pour Montélimar. C’est pourquoi cette exposition-vente à Puygiron fut pour eux un retour et un plaisir. Les élèves de l’école du village ont pu admirer, eux aussi, les animaux exposés. La prochaine vente exposition que le club doit animer doit avoir lieu à Lapalud le 28 mars 2010.

                                                                                              D. J.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:17

      

        C’est la mort dans l'âme et avec beaucoup de regrets que les propriétaires des grands chênes se sont résignées à faire abattre cet arbre magnifique après une lente agonie causée par un champignon, le ceratocystis fagacearum. Malgré les bons soins nécessaires prodigués, la solution radicale a été finalement choisie. Mais Dame Nature est bien faite puisque à l’emplacement du vieil arbre, un « nouveau-né » est en train de grandir. Nous ne pouvons que lui souhaiter une aussi longue vie que son aïeul.

       

        Une antenne-relais Orange destinée aux voyageurs du TGV a poussé à Montboucher en étroite lisière de Puygiron, sur un terrain loué pour cela à Top Semence. Décidément encore une installation technique « pas tout à fait » à Puygiron, mais dont nous profiterons très largement des nuisances ! Les propriétaires des maisons de Puygiron voisines de l’antenne (25 m !) regrettent amèrement de ne pas avoir été prévenus… Dans un jugement concernant une antenne relais qui avait été installée à 135 mètres de l'habitation d'agriculteurs dans le Vaucluse, l'opérateur a été condamné à la démonter à cause de l'impact visuel exceptionnel constituant un trouble anormal du voisinage et de l'incertitude concernant un éventuel impact sanitaire sur la santé des riverains. De plus, cette antenne se trouve très près d’une station de pompage qui a un périmètre de protection large, dit zone protégée : a-t-on respecté les contraintes de cette zone qui se trouve sur la commune de Puygiron ? Sans parler des répercussions imprévisibles sur la ramière du Jabron et la nature environnante...


       Durant cet hiver, un petit muret d’une dizaine de mètres de long sur quelques centimètres de haut est apparut le long d’un chemin du jardin botanique. Les employés communaux le réalisèrent tout en courbe, le mur semblant épouser le relief. Le printemps arrivant, les enfants de l’école ainsi que ceux de la garderie prirent un petit moment d’un après-midi d’avril pour planter chacun une fleur le long de ce muret qu’ils ont baptisée de leur prénom sur un petit écriteau. Rapidement des petites tiges d’oxalis sortirent de terre et la compétition s’engagea pour savoir quelle serait celle qui pousserait le plus vite. Jean-Christophe et Éric passent régulièrement les arroser et elles poursuivent leur croissance paisiblement à l’ombre des arbres du jardin. Depuis quelques jours, les enfants peuvent donc observer la transformation de la graine plantée en une fleur de couleur rose pour la plupart.


        Comme nous l’avait annoncé Thierry Bantegnie, nous espérons patiemment que pousse le balisage piétons proposé par la municipalité, à partir du parking jusqu’au restaurant. Rien n’est plus agréable de découvrir le village et son panorama par l’escalier du chemin des chênes, et de faire une petite marche après un bon repas ! Le succès fort mérité du Mostrador et du Puy des sens a entraîné une augmentation relative de la circulation et du stationnement dans le village. Ces petits désagréments pourraient être estompés avec un peu de bonne volonté pour la paix des riverains, des clients de la terrasse et la préservation de la beauté du site.

 

               Publié dans Le Giron n°16 (juillet 2009)


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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 14:58

 

       Comme nous vous l'avions présenté dans le Giron n° 6 (juillet 2004), Éric Fain est un homme discret, et c'est discrètement qu'il va quitter son poste d'employé communal, fin août. Il oeuvrait dans notre commune depuis sept ans et c’est avec beaucoup de passion, qu'il a su faire revivre des coins oubliés avec ses talents de bâtisseur, de tailleur de pierres et d'arbres, et de planteur de massifs colorés sur notre belle commune. Éric a toujours mis du coeur à l'ouvrage et a participé à la vie du village en animant et aidant lors des manifestations sportives, en donnant "un coup de main" pour la fête votive, en rendant service aux habitants du village et toujours avec le sourire ! Mais, hélas pour nous, son avenir est ailleurs : un poste répondant à ses qualifications lui a été proposé sur la commune de la Bégude de Mazenc, dont il est originaire. Nous voulions à travers ces lignes le remercier pour le bon travail accompli et lui dire "Au revoir Éric, et bon vent…"

                                                                                              G. T.

              Publié dans Le Giron n° 16 (juillet 2009)

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 14:01
      
        Lorsqu’une porte se ferme, il y en a une qui s’ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir.

        (Alexander Graham Bell, professeur dans un institut pour sourds et muets, il est à l’origine du téléphone).


       Nous avons rencontré les nouveaux hôtes du bar et restaurant de Puygiron. Ils nous ont accueillis dans leur nouveau domaine restaurant, bar et hôtel. Murielle et Thierry Bantegnie viennent de s’installer, arrivant de l’Est de la France, du territoire de Belfort où ils exerçaient déjà le métier de restaurateur. Ce couple charmant et accueillant a quatre enfants, dont Maud, onze ans, qui est en CM2 à l’école de notre village. Murielle, avec 2 ailes comme les anges, nous a dit Thierry, est native de Lyon, et Thierry est un chti pure souche ! C’est à la fois le climat et l’amitié qui les ont amenés dans notre région. Thierry nous parle de son métier en bon professionnel et nous dit être devenu cuisinier grâce à sa grand-mère qui confectionnait tous les dimanches des tartes pour les amis. Tartes au sucre à la levure de bière (voir recette du Giron), à la rhubarbe, aux pruneaux accompagnant le café sur le poêle à charbon…

       C’est ainsi qu’en passant les portes, nous avons pu découvrir les lieux très différents de l’ancien restaurant la Cigogne que beaucoup de Puygironnais ont connu, tenu par la famille Meyer. Il en restera une bonne empreinte, un esprit, leur a dit Lisbeth. Et nous avons vu tout d’abord le restaurant, le Puy des sens, le bar, el mostrador (le comptoir en espagnol) et enfin l’hôtel, le Puy des sirènes. Murielle et Thierry en ont gardé les ambiances en y ajoutant leur propre touche personnelle. Un bar ouvert tous les jours à partir de 10 h pour les beaux jours qui arrivent. Voilà de bons moments à passer sur la terrasse déjà installée sur la place, devant l’église. Un restaurant et un hôtel qui vont attirer les touristes et les habitants du village.

          (Réservations : 04 75 51 98 82)

                                                                                   D. J.

              Publié dans Le Giron n° 16 (juillet 2009)


 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 14:41


       Le 14 novembre 2008, le Comité des fêtes a présenté une comédie policière de Claude Broussouloux « Marie-Loge ou tragédie d'une femme ordinaire », admirablement interprétée par Claudie Lefort, du Théâtre des confidences.

       Depuis la cellule où elle est enfermée, Marie, se raconte... et nous a raconté comment sa vie a basculé. Ou plutôt ce qui la fit basculer. Ou plutôt qui l'a fit... La passion, la jalousie, la folie meurtrière ont transformé cette simple concierge en héroïne tragique. Un solo poignant qui nous a fait passer du rire aux larmes...

       Le Théâtre des confidences a vu le jour en 2007 pour la création de « Marie-Loge ». La troupe est basée à St-Gervais-sur-Roubion et a été hébergée pour les répétitions par « Le Théâtre Inattendu » de Sauzet. Les voix-off ont été enregistrées par les comédiens de deux troupes avec lesquelles Claudie Lefort travaille régulièrement.

       Et le spectacle continue : Claudie Lefort donne, chaque lundi, des cours de théâtre à 20h30 à la salle des fêtes de Puygiron. Venez rejoindre la troupe !


        Publié dans Le Giron n° 15 (janvier 2009)


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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 15:38



       La tournée de l'école de musique de Montélimar s'est arrêtée à l'église de Puygiron le 22 mai pour un magnifique concert offert par les élèves de l'école, dont deux jeunes Puygironnais. Différents morceaux très variés allant de Jean-Sébastien Bach à Astor Piazzola ont été interprétés avec beaucoup de brio dans l'église comble. Accordéons, flûtes et guitares se sont appropriés et ont empli le lieu pendant une heure et demie. Merci à nos élus et au Diocèse d'avoir accepté de prêter l'église dont l'acoustique est particulièrement favorable aux événements musicaux. Nous pouvons seulement regretter qu'aucun représentant de la commune n'ait été présent pour recevoir les organisateurs et les spectateurs de cette manifestation.

                                                                                                                   D. R.

         Publié dans Le Giron  n° 14 (juillet 2008)

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 14:38


L'oppidum de Jastres (Ardèche)



       Vendredi 30 mai dernier, a eu lieu, à Puygiron, une conférence proposée par Damien Arnoux, dans le cadre des soirées du Comité des fêtes, et présentée par Alain Lopez. Nous étions malheureusement peu nombreux, mais avons été tous séduits par l'enthousiasme du conférencier et l'avons suivi en remontant le temps jusqu'au IIe siècle av. J.C.

       Avant la conquête romaine, le territoire de l'actuel département de l'Ardèche était principalement occupé par les Helviens. Le chef-lieu primitif des Helviens pourrait avoir été l'oppidum, site fortifié antique, de Jastres, près de Lussas, sur le contrefort du Coiron, et stratégiquement situé sur un itinéraire important entre la vallée du Rhône et le Massif central. Ont été retrouvées d'ailleurs sur ce site, des poteries peintes et parfois sophistiquées témoignant de l'influence celte et grecque de cette ancienne peuplade. Deux sites archéologiques bien distincts se trouvent à Jastres : Jastres Nord et Jastres... Sud ! Le rempart de Jastres-Nord a été dégagé grâce à des campagnes de fouilles archéologiques entreprises en 1974 par l'équipe de Claude Lefebvre. La hauteur du rempart dépasse encore quatre mètres au point le plus élevé. Ce site fortifié avait pour but la protection des Helviens contre les envahisseurs. Un troisième rempart (état actuel) a été construit à la fin du Ier siècle avant notre ère et s'adosse au deuxième, constituant un large mur. Il est caractérisé par une alternance de tours rondes et de tours carrées ainsi que par un dispositif en chicane pour défendre l'entrée. Il protégeait un habitat permanent, de type urbain. La ville fortifiée a pourtant été abandonnée peu après, au début du 1er siècle de notre ère, à l'époque de la fondation d'Alba, au moment où l'évidence de la paix romaine explique l'abandon des sites fortifiés de hauteur.

Sur le site de Jastres Sud, les céramiques trouvées sont des poteries plutôt destinées au stockage. Il semble donc que ce site n'était pas un lieu d'habitation mais surtout de marchés ou de commerces. Ce site comprend aussi une longue muraille de 950 mètres avec deux ouvertures correspondant à des portes.  Ces deux places fortes existaient lors de l'insurrection conduite par Vercingétorix et l'on peut se laisser aller à imaginer que, en 54 av. J.C., le plateau de Jastres a servi de lieu de cantonnement à des unités des légions de Jules César en route pour rejoindre Gergovie (près de l'actuelle Clermont-Ferrand). Plusieurs sites sont pressentis pour avoir été des lieux d'exploitations viticoles dans cette région comme en témoigne l'existence de caves romaines à Alba et des dolia (très grandes amphores) retrouvées sur différents sites. M. Lopez nous a, après cet exposé, invité à déguster du vin romain, provenant du mas des Tourelles de Beaucaire, centre de recherche sur la viticulture et la vinification dans l'Antiquité romaine. Avec beaucoup de curiosité, nous avons goûté à deux vins : le Turriculae et le Mulsum.

       Le Turriculae, issu de raisins blancs, est vinifié dans les dolia de 400 litres de la cave gallo-romaine des Tourelles. Ainsi, une fois les grappes foulées, les rafles et leurs peaux sont mises dans la cage du pressoir pour y être pressées. Les dolia sont ensuite remplis du moût récolté. Des plantes comme le fenugrec, l'iris, ou plus surprenant encore, l'ajout d'eau de mer, ne sont pas étrangers à l'originalité de ce vin. Nous avons tous été surpris par son astringence à la première gorgée et avons décelé une forte saveur ressemblant à celle du curry !

       Le vin rouge Mulsum est aromatisé avec du miel toutes fleurs, bien identifiable lors de la dégustation et une cinquantaine d'épices indiquées par les différents textes latins.

       Nous avons goûté aussi au Defrutum (jus de raisin concentré) qui permettait de sucrer certaines préparations romaines. Dilué dans un peu d'eau, comme un sirop, il m'a fait penser à l'antésite de mon enfance... Cette dégustation a été un moment très sympathique de découvertes et de partage de sensations, clôturant une conférence fort intéressante. Merci Damien pour ce vendredi soir différent et enrichissant !

                                                                                     D. R.


       Publié dans Le Giron n° 14 (juillet 2008)



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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 18:53

       À la suite de la demande de Pierre Laurent, en ce dimanche 2 septembre, s'est déroulée la première fête du voisinage dans le quartier de la Tuilière et du lotissement « La clef des champs ». Environ vingt-cinq personnes y ont participé. La date de cette journée n'a pas été facile à trouver, mais nous y sommes arrivés.

       Autour de nos deux anciens, Madame Dumas et Monsieur Laurent, le repas champêtre s'est très bien passé à l'ombre des arbres de Jabron Loisirs. Au menu, il y a eu des grillades et chaque famille a apporté une spécialité (quiches, salades, caillettes, gâteaux, etc...). L'après-midi s'est déroulée autour d'une partie de pétanque à la mêlée nous permettant de mieux nous connaître et de nous apprécier. La journée s'est terminée autour des restes de midi en se disant tous de remettre ça l'année prochaine. Encore plus nombreux !

                                                                                  J.-P. A.

               Publié dans Le Giron n° 13 (janvier 2008)

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 17:14

     




                          

                              Cette zone naturelle attenante au village côté Est est désormais constructible


      Extraits de la lettre accompagnée de douze photos adressée, le 23 octobre 2007, à M. le Commissaire enquêteur par C. de Pontcharra.

      (...) Après une première lecture de ce projet de révision simplifiée du POS, on est surpris par son ampleur et ses impacts : Greffer sur le village historique un espace bâti rectangulaire de 5700 m2, soit plus de 50% de la superficie du village n'est pas anodin. Puygiron n'est pas un village banal. Il possède une forte identité avec son château classé et ses maisons anciennes entourés d'espaces naturels et bâti sur un plan harmonieux. Les constructions incongrues le long de la route qui monte au village, entre autres, ont déjà bien détérioré ce patrimoine. Cela donnerait-il le droit de persévérer dans les erreurs d'un passé récent ? Le fait de construire sur la colline détruira cette harmonie et cette authenticité.

       Bien des villages de France, de Provence, ont su garder leur originalité en se protégeant d'une urbanisation galopante.

       (...) La vraie raison de ce projet apparaît enfin au dernier paragraphe : une demande importante de terrain à bâtir. Où est l'obligation pour les communes de construire toujours plus, sinon un certain pourcentage de logements sociaux ? On connaît bien les résultats de cette fuite en avant dans certaines communes proches : Quartiers dortoirs, uniformité et banalité, des murs en guise de clôtures... Un village urbanisé n'est plus un village.

       Je suis tout à fait d'accord pour que le terrain de Melle Meyer devienne constructible. C'est un cas absolument prioritaire. À la rigueur quelques garages. Mais restons en là. On est loin dans ce cas des 5700 m2. Trop c'est trop ! Affirmer que ce projet relève de l'intérêt général paraît abusif.

       (...) Le bilan de la concertation est révélateur du déficit de démocratie dans nos campagnes. Il est absolument anormal qu'il n'ait pas eu de réunion publique d'information. Ce n'est pas l'usage à Puygiron et c'est très regrettable. La plupart des personnes que j'ai contactées n'étaient pas au courant ou ne souhaitent pas exercer leur devoir de citoyen.

       (...) Un seul cône de visibilité est présenté, dans le sens favorable au projet. Ce qui importe le plus serait la visibilité depuis le village et surtout l'occultation de la vue remarquable sur le Vercors et les Préalpes par une maison haute de 6 mètres sur la parcelle la plus haute. ...

       Ces terrasses abritées du mistral participent à l'agrément du village et préserve son unité en continuité avec les espaces naturels restants au Nord et à l'Ouest du village. Des jeux d'enfants y sont installés.

       (...) Extrait de la délibération du Conseil municipal du 28 juin 2007 : Cette extension, de faible emprise, ne comporte pas de graves risques de nuisances. C'est reconnaître implicitement des nuisances, bruit, circulation automobile, etc... La station d'épuration est-elle en mesure de faire face à ces nouvelles constructions ?

       En conclusion ce projet présente un impact très négatif pour le village qui mérite d'être conservé dans sa configuration actuelle en tant que patrimoine historique.

       Publié dans Le Giron n° 13 (janvier 2008)


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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 14:07


Le 8 octobre dernier (2006), les Puygironnais ont été nombreux à se déplacer pour voter afin de compléter le conseil municipal déjà en place. L'engagement et l’adversité furent les maîtres mots de cette élection. Philippe Rault, Patrick Jean et moi-même, tenons à remercier tous les électeurs qui nous ont témoigné leur confiance et leur soutien. Notre devoir de gratitude est aussi, en même temps, un viatique qui porte aujourd'hui nos espoirs de demain, tant il est vrai que le succès devrait être au bout de l'effort. Je souhaite réaffirmer, au lendemain de ce scrutin, ma détermination à défendre la démocratie, souhaitant une réflexion commune et le sens des valeurs partagées. Mon engagement envers les Puygironnais restera ma seule priorité afin de faire renaître la solidarité et la démocratie pour un développement harmonieux et un avenir encore meilleur.

Ghislaine Teyssier

               Publié dans Le Giron n° 11 (janvier 2007)
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Le Giron

  • : legiron
  • : Ensemble d'informations, de textes et d'images publiés par un groupe d'habitants du village de Puygiron dans la Drôme.
  • Contact

L'association

                L'association "Le Giron" a été créée le 24 septembre 2001 et a mis fin à ses activités en juillet 2013. Elle avait pour objectif de favoriser la rencontre et le dialogue entre les habitants de la commune afin de réfléchir ensemble à l'évolution de leur cadre de vie.
       Au cours de ses douze ans d'existence elle a atteint ses objectifs, donnant la parole aux "anciens", pour sauvegarder la mémoire du passé et même temps ouvert un dialogue avec les idées porteuses d'un avenir ouvert sur l'humanisme, l'écologie, la protection de la Nature, et bien sûr "l'autre", celui qui existe au-delà des frontières de notre pays. Elle a publié vingt et un numéros du "Giron" distribués gratuitement sur le territoire de la commune de Puygiron et au-delà, créé une bibliothèque de prêt. "Le Giron a été déposé à la Bibliothèque nationale.
       Le blog du "Giron" continue et reste ouvert à la contribution de ses anciens animateurs pour que vive son esprit et sa philosophie.

Recherche

Le Giron, bulletin semestriel

Un bulletin pour quoi faire ? Pour se rassembler le temps d’une lecture, se dire qu’on fait partie d’un village et qu’on a des intérêts, des souvenirs, des projets communs. Pour donner envie aux gens de réfléchir à ce qui se passe autour d’eux, à parler à leur tour car seul le dialogue fait avancer le monde.

Le village perché de Puygiron

                                                               Aquarelle de Morice Viel

Belvédère de la Drôme provençale, situé sur un mamelon dominant le Jabron et la plaine de la Valdaine, offrant un très beau point de vue. Au hasard des ruelles, on admirera portes et fenêtres encadrées de pierres sculptées. Le premier village médiéval était situé à Saint-Bonnet, près du prieuré carolingien, sur le site d’une villa gallo-romaine. Ce premier village fut abandonné au XIIIe siècle et les habitants se réfugièrent sur « le puy » sous la protection du château.

Le château : construit fin XIIe / début XIIIe siècle, construction rectangulaire flanquée de quatre tours, l’une d’elles formant donjon. À proximité, la salle des gardes, avec une énorme cheminée et des voûtes retombant sur un énorme pilier central. Une cour intérieure avec une tour Renaissance hexagonale possédant une porte ogivale et escalier à vis. Le château a été classé monument historique en 1957.

L’église, de style roman, construite en 1867. La chapelle romane Saint-Bonnet : datée du XIIe siècle, église paroissiale jusqu’en 1770, elle présente une abside en demi-cercle voûtée en cul-de-four, un chœur surélevé, une nef unique de trois travées, un escalier à vis qui conduisait à un clocher aujourd’hui disparu. La pierre de Puygiron a été exploitée jusqu’en 1914.

Puygiron a eu son chantre, le félibre Morice Viel (1881 - 1929).

D'après Jeannine Laurent (Etudes drômoises, n° 3, année 2000, p. 41)

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