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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 16:27

                                                                                                                            Spectacle féérie équestre - Photo X

Le centre du Jabron est installé sur notre commune, depuis 1980. Lorsqu’il évoque le cheval, M. Henry, directeur du centre, parle spontanément de passion. Celle-ci mise au service d’une intense pratique équestre fait la richesse de ce centre, et une double vocation fait l’originalité de Jabron. L’aspect sportif porté par l’association des amis et cavaliers du Jabron créée en 2000, s’adresse à un public très large : des tout petits (baby) jusqu’aux cavaliers adultes (environ 25 à ce jour). Les 200 adhérents et les 65 équidés (chevaux et poneys) font de ce centre le troisième centre équestre départemental. Sous la responsabilité d’une instructrice diplômée d’État, les prestations se déclinent sous la forme de cours d’équitation jusqu’à une formation du brevet professionnel d’équitation.

Les manifestations proposées sont multiples :

- Des concours de sauts d’obstacles, l’un d’eux organisé en partenariat avec les Kiwanis a permis de financer une opération du coeur pour un enfant (concours officiel régional).

- Un spectacle « Féerie équestre » créé par les cavaliers du club a été présenté à deux reprises devant une assistance conquise.

- Des cavaliers du centre ont participé au fil rouge de l’édition 2004 du Téléthon.

Le volet social à l’origine de la création du Jabron est géré par la Sauvegarde de l’Enfance et de l’Adolescence de la Drôme. M. Henry, le directeur et son assistante, éducatrice spécialisée et par ailleurs monitrice d’équitation, coordonnent les actions de prévention et d’insertion. Le travail mené dans ces différents domaines permet à des adolescents et des jeunes adultes d’accéder à un mieux être personnel et s’insérer progressivement dans la société.

Les compétences du centre sont également mises au service d’institutions spécialisées pour la rééducation de personnes handicapées physiques ou mentales. Le centre s’enrichit des apports conjugués de tous ces « publics »et nous propose de belles tranches de vie. S’il fallait en citer une, nous retiendrons la retraite paisible de Coquet, vénérable poney du centre qui, après de longues années de bons et loyaux services profite désormais d’une totale liberté au sein de la structure équestre.

        P. J.

            Publié dans Le Giron n° 7 (janvier 2005)

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 16:14


                                                                                                                              Photo C. P.

Il est seize heures trente. L’école engourdie par la chaleur automnale résonne au son des voix de nos chers enfants. Un nouveau timbre détonne ou devrais-je dire étonne (?) : la nouvelle maîtresse est arrivée, telle une apparition, et fait déjà vibrer sa classe à l’unisson.

Votre première impression ? « Grâce à l’accueil chaleureux des petits et des grands, à la relation de confiance établie avec les parents, l’avenir s’annonce prometteur et plutôt enrichissant », me confirme Melle Poitevin tout en admirant le cadre environnant.

Rappelons qu’elle n’est pas novice en matière d’enseignement et apprécie l’opportunité d’une classe unique où « tous les élèves apprennent à vivre et à travailler ensemble de manière responsable et autonome. Ici, le respect et la discipline forment un état naturel que je n’ai pratiquement pas besoin d’inculquer. », me dit-elle, émerveillée.

Des projets ? Elle en a : de la classe de découverte de l’environnement au tutorat des plus petits par les plus grands, de l’atelier d’écriture à l’élaboration d’un journal de l’école, les idées foisonnent. Le dynamisme et l’entrain de notre jeune professeur sont en parfait accord avec la curiosité et les attentes de nos bambins. « L’école est accueillante et fonctionnelle avec une nouvelle salle de classe pour les élèves de moyenne section de maternelle et une salle informatique équipée récemment de trois nouveaux ordinateurs. » Nos têtes blondes apprécient le changement et se font chaque année plus nombreuses à venir travailler… « Pour une meilleure démarche pédagogique et pour faciliter le déroulement des activités, la présence d’une assistante en cycles 2 et 3 s’avérera utile et nécessaire dans un avenir proche ! » À bon entendeur, salut !

En attendant, souhaitons une bonne année à la nouvelle venue ainsi qu’à toute son équipe si dévouée !

                                                                                                        C. V.

            Publié dans le Giron n° 7 (janvier 2005)

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 15:52



           Devant l’entrée du château de Puygiron, se tiennent de gauche à droite :
Patricia Bentley, Philippe Bentley, Babeth Fabre (derrière), Bernadette Viel, Olivier Bintein, Dominique Fabre, Marguerite Viel, Véronique Bintein et Sylvie Bintein.

                 Publié dans Le Giron n° 7 (janvier 2005)
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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 11:58


Avant 1939, l’école du village comptait une vingtaine d’élèves de sept à quatorze ans. L’école était obligatoire jusqu’à quatorze ans… Elle ouvrait ses portes de huit heures à onze heures et l’après-midi d’une et demie à quatre heures et tout le monde allait déjeuner à la maison. Nous montions à l’école des quatre coins de la commune à pied. Il y avait au village la boulangerie de Monsieur Mouillac : il faisait le pain dans un four à bois tous les jours, même le dimanche !… Madame Mouillac l’aidait : elle vendait le pain, des timbres, le tabac et quelques bonbons.

Chaque année, l’automne était la saison des coings, ce beau fruit jaune, pas très agréable à manger cru. Nos mamans en faisaient de la pâte de coings et de la gelée. Mais si nous étions sages, elle nous en choisissait un très beau qu’elles glissaient dans nos cartables avec une pièce de cinq sous. En arrivant au village, vite, le coing était porté à la boulangerie avec les cinq sous. Madame Mouillac les enveloppait dans de la pâte à pain prise dans le pétrin. Après la cuisson du pain, son mari les enfournait dans le four encore chaud. À la sortie de l’école, nous allions chercher notre « pain-coing » bien doré et tout tiède. C’était bien meilleur que vos pains au chocolat !!!

Propos recueillis par D. R.

            Publié dans Le Giron n° 7 (janvier 2005)

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 22:33

Quand l’automne accroche ses ombres aux pierres martelées de Puygiron, entendez vous tinter le fer ? Et le long grincement des essieux ? Et les voix des carriers ? De vifs éclats de roche volent tout autour d’eux. À chaque coup porté, le fer résonne clair. L’oeil aligne l’arête, la main interroge le grain, le souffle époussette un détail. Blanches volutes de poussières emportées par les tourbillons du mistral… L’écho rugueux des murs, c’est ce qui reste d’eux : l’empreinte de leurs gestes, l’amour de leur bien savoir faire, leur esprit.

                                                                                        Photos Patrick Olivon


Cet esprit d’artisan qui se mesure à la matière et au temps, capable de produire des objets de mémoire, dans lesquels restent cristallisés l’intention et l’amour de celui qui a fait. Si l’objet est enregistrement d’une mémoire, alors, nous perdons nécessairement la mémoire en fréquentant l’objet industriel : absolument lisse et standardisé, infiniment multiple et banalisé, il n’est que le froid véhicule d’un froid procédé impersonnel de réplication du profit. Entré dans notre vie sous l’angle du « Pratique ! », « Pas cher ! » ou du « Super-extra-géant ! » il finira certainement à la poubelle avant d’avoir été usé. Nous serons vite las de sa présence vide et le remplacerons par un nouvel objet, au nouveau design, porteur de l’illusion d’une nouvelle identité. Désireux d’une nouvelle vie, nous serons une fois de plus passés à côté et vaguement souffrants.

Si l’objet artisanal nous satisfait, si nous le conservons, si nous le transmettons, ce n’est pas seulement en tant qu’objet, mais bien en tant que mémoire. Profondément porteur de sens, il a cristallisé l’amour de celui qui a façonné dans l’intention de faire apparaître la beauté : une œuvre d’Art en quelque sorte.

Mais l’Art n’est pas l’objet… C’est une manière d’être, le choix d’une vie autrement plus humaine. Cet autre, on l’a peut-être rencontré en nous-même, on a peut-être pris le temps de l’écouter. Il est là sur la cheminée quand, aspiré par la densité, le regard se pose sur l’objet, la main en caresse la surface, faisant ressurgir la mémoire d’un temps humain, le sens d’un itinéraire. Car la vie n’est pas ce que l’on a, ou ce que l’on désire, mais bien ce que l’on est. Seul sentiment capable de forger véritablement et durablement le monde, l’amour donne à l’objet la faculté de traverser les siècles. Mémoire inscrite dans la matière, il y restera gravé aussi longtemps que les humains sauront encore aimer et non seulement désirer.

L’an prochain, en septembre, lorsque l’âme du vieux mûrier retournera en ses racines, les artisans à nouveau s’assembleront autour. Percevrez-vous alors dans l’entrelacs tourmenté de l’écorce, le rire des enfants qui en escaladaient jadis le tronc ?



Patrick Olivon

Publié dans Le Giron n° 7 (janvier 2005)

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 22:14

 

Puygiron est depuis longtemps relié à la « toile » d’information mondiale qu’est le réseau « Internet ». Mais depuis le mois de septembre, nous pouvons nous connecter, non pas lentement, tranquillement, patiemment, comme auparavant mais de façon très rapide, quasiment immédiate. Ceci est rendu possible grâce à l’Asymmetrical Digital Subscriber Line, plus couramment appelé ADSL. Nous pouvons maintenant communiquer, échanger, télécharger, écouter, regarder, pirater, se faire pirater, vraiment aisément. Tout sera donc plus rapide.

Avec la généralisation de ces lignes « Haut débit » et avec l’arrivée prochaine des lignes  « très Haut débit », un nombre croissant de tâches courantes et familières peuvent se faire via une connexion Internet. Nous sommes ou serons connectés constamment, fixés définitivement à cette toile. Toutes les informations dont nous pouvons avoir besoin (et même les autres) sont accessibles en permanence. Il ne nous restera plus qu’à retrouver le temps de les utiliser.

Grâce à ces lignes ADSL, il est possible de télécharger des films en quelques dizaines de minutes (et ce n’est qu’un début), de la musique en quelques secondes. Vous les fixerez alors sur le disque dur de votre PC, puis les transférerez vers votre lecteur MP3 via la connexion WiFi. Vous aurez fait, au préalable, attention aux formats de vos fichiers afin de les rendre lisibles. Vous penserez alors en Ko, en Mo, en MP3, en JPEG, en Mpeg, en WMA… Vous serez alors un vrai internaute attaché à vos Kbits par seconde.

Cette vision est peut être un peu triste et barbare, je vous l’accorde, mais cette évolution nous permet aussi d’avoir accès à des services (encore un mot à la mode) qui sont intéressants ou tout au moins que l’on nous a rendu indispensables. Nous pouvons, par exemple, consulter de chez nous nos comptes bancaires et effectuer certaines opérations, rechercher, acheter et se faire livrer des livres ou des disques difficiles à trouver près de chez nous, réserver des billets de trains ou de concerts, téléphoner et même regarder la télévision.

En ce qui concerne le téléphone par Internet (dont on entend beaucoup parler), Puygiron est encore en zone non dégroupée, c’est-à-dire que les lignes ADSL sont à la charge de France Telecom. Les différents opérateurs utilisent donc les lignes existantes. Les débits fournis aux abonnés ADSL sont dons assujettis aux règles de France Telecom.

Il existe aussi des zones dégroupées. Dans ce cas-là, chaque fournisseur d’accès est libre de faire passer des câbles et de fournir l’ADSL aux débits qu’il souhaite.

L’avenir va dans le sens des zones dégroupées.

Actuellement les opérateurs (Wanadoo, Free, Neuf Telecom, etc…) communiquent énormément sur le « téléphone par Internet ».

Il est donc possible de faire passer ses appels téléphoniques par le modem de l’ordinateur. Ce système nécessite cependant la mise en place d’un deuxième numéro de téléphone (en plus du numéro de France Télécom) et d’accepter, lorsque le réseau est saturé, des problèmes de compréhension (communication hachée).

Pour les néophytes de l’informatique, la souscription à un forfait ADSL peut vite virer au cauchemar linguistique et technique. La connexion permanente au réseau nécessite l’utilisation d’antivirus et de protections sans cesse mises à jour (2 à 4 par semaine). De plus l’utilisation de   « routeur ADSL » (boîtier placé entre la ligne téléphonique et l’ordinateur) peut s’avérer rapidement indispensable. Son rôle est, entre autres, de bloquer les fichiers indésirables en agissant comme un filtre. Sans ces quelques précautions, le risque d’incidents plus ou moins graves est relativement élevé (piratages du disque dur, arrêt brutal de l’ordinateur, impossibilité de démarrer une application, etc …).

Si après avoir lu ces quelques lignes, l’ADSL vous tente, ne vous privez car mille et une choses sont à découvrir, mais, la proximité relative du monde virtuel, économique et communicant, n’a pas éloigné le monde réel, humain et vivant pour autant.

 

N. V.

Publié dans Le Giron n° 7 (janvier 2005)

 

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 22:52


                                                                                     Photo P. R.


Construire l’avenir à la lumière du passé

Nous évoquons dans notre petit journal la figure de Paul Dubourg disparu, il y a quelques mois, et la conversation avec sa fille, Marie-France, m’a donné à réfléchir. J’ai envie de vous faire partager cette sorte de méditation provoquée par l’évocation de quelqu’un que l’on aurait appelé autrefois un homme de bien. Méditation venue aussi de la proximité de Noël - dont on oublie l’origine, tant les fêtes se mercantilisent - Noël, anniversaire de la naissance d’un enfant, enfant-dieu pour les chrétiens, venu dire aux hommes que l’amour était plus important que tout. Amour et devoir des enfants vis-à-vis des parents, amour et devoir des parents vis-à-vis des enfants, respect des autres, respect du travail. Sans vouloir noircir la société actuelle, il faut reconnaître que l’actualité nous donne chaque jour des exemples parfois terrifiants d’une perte de ces valeurs-là et du sens de l’altérité. Autrefois, à la campagne, et cet autrefois n’est pas si lointain, on croyait au caractère sacré de la famille, le fils se sentait investi d’une mission de responsabilité vis-à-vis des frères et soeurs, l’élève respectait l’instituteur, le travail bien fait allait de soi, l’effort n’était pas moqué. Ne pratiquons pas l’angélisme, il y a eu partout des « paterfamilias » terrorisant la maisonnée, mais malgré tout, quand on pense à cette génération qui avait un peu plus de vingt ans pendant la dernière guerre et travaillait la terre dans des conditions rudes, vivait sans confort et sans autre perspective d’avenir que continuer la même vie laborieuse que ses pères, on ne peut s’empêcher d’avoir de l’admiration pour ceux, nombreux, qui ont donné aux leurs, à la terre et souvent à leur pays, sans ostentation, le meilleur d’eux-mêmes.

Autres temps, autres mœurs, direz-vous. Aujourd’hui les fêtes de Noël et de Nouvel an ramènent à nos enfants gâtés de quoi se réjouir, nombre de cadeaux utiles ou plaisants. Dans plusieurs collèges de France les professeurs terminent un trimestre où ils ont essayé de limiter chahuts et conduites agressives pour dispenser un enseignement susceptible de construire les personnalités des élèves. Le XXIe siècle ouvre au monde des perspectives de développement immenses, une vie facile pour certains en même temps que des gouffres d’incertitudes, il constitue aussi une réalité faite de violence et de pauvreté pour d’autres. Il peut être utile de ne pas oublier le monde disparu de la campagne, avec ses rudesses et ses manques, réglé par des lois pas toutes frustrantes, souvent structurantes. Il serait intéressant que les Puygironnais qui ont vécu leur petite enfance à l’intérieur des terres, dans les fermes, et gardent le souvenir d’hommes et de femmes qui « maintenaient » la famille, viennent nous en parler, nous écrire ce qu’ils furent pour eux et s’ils font aujourd’hui partie de leurs repères.

                                                                                                       N. P.

Publié dans Le Giron n° 7 (janvier 2005)

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 21:47

L’association Puygiron-Nature et Environnement a travaillé sans relâche depuis un an. L’avancement du dossier « décharge et carrière » reste notre priorité. Malgré l’opposition tardive de la mairie de Puygiron et malgré un courrier de M. Reynier (Président de la Sésame et Maire de Montélimar)  nous confirmant que le projet de création d’un centre d’enfouissement technique semble abandonné, nous prenons acte et demeurons très attentifs. Nous sommes là pour défendre l’environnement, nous souhaitons attirer l’attention des Puygironnais sur le devenir de notre commune. Le problème de l’extension de la carrière de M. Gilles nous paraît un souci majeur dans ce dossier. Pour ne pas voir ONYX ou un autre, revenir, restons vigilants !

L’assemblée générale de l’association a eu lieu le 17 juin 2004. Le nouveau bureau a été élu. Il se compose de 14 membres dont un président : Henri Chaix, deux vice-présidents : Pierre Laurent et Serge Teyssier, un trésorier : Jean-Pierre Audras, un trésorier adjoint : Serge Lefèvre, une secrétaire : Danielle Jean, une secrétaire adjointe : Ghislaine Teyssier, et de Nicole Bellot, Martine Chaix, Philippe Doux, Christian Montagne, Michel Reboul, Cyril Tchoubar, Anne Zander.

 

Publié dans Le Giron n° 6 (juillet 2004)

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 16:04
                                                                                                  Le Giron n° 14 (juillet 2008)


                                                                                                                                              Dessin Morice Viel (mai 1874)



                                                                                                                                                    Dessin Morice Viel

     Les deux dessins ci-dessus proviennent du livre de Morice Viel  "Au bord du Jabron"


                                                                                                                                  Dessin Dominique Rault 


                                                                                                                                  
Dessin Dominique Rault 

                                                                                                                                                
Dessin Dominique Rault

                                                                                                                                  
   Dessin Morice Viel

                                                                                                                                                       Dessin Morice Viel

                                                                                                                                                  Dessin Morice Viel 

                                                                                                                                              Aquarelle  Claudie Ridet





  


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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 15:06

Le Pays du dauphin vert, E. Goudge, éd. Phébus.

 

A l’instar de Mazo de la Roche ou de Daphné du Maurier, Elizabeth Goudge fut un auteur très populaire de l’après-guerre, tombé peu à peu dans l’oubli mais non sans avoir marqué toute une génération de lecteurs ou, plutôt de lectrices.

Le Pays du dauphin vert est un (gros) roman d’aventure à la Jules Verne agrémenté de personnages forts à la psychologie très travaillée à la manière de Jane Austen.

Au 19e siècle, dans une petite île anglo-normande deux sœurs très différentes l’une de l’autre, tombent amoureuses du même garçon, lequel bien des années plus tard émigré en Nouvelle-Zélande tout juste conquise par les Anglais, envoie une demande en mariage à la sœur qu’il aime. Mais suite à une erreur de sa part (il a toujours mélangé leurs prénoms), celle qui débarque 6 mois plus tard du bateau n’est pas celle qu’il voulait épouser. C’est donc l’histoire de ces destins qui vont se bâtir sur une erreur que nous raconte l’auteur, histoire romanesque émaillée de réflexions sur la destiné, la capacité de diriger sa vie, la spiritualité, l’enfance ou la beauté du monde.

 D. P.


Mal de Terre - Hubert Reeves avec Frédéric Lenoir. Au Seuil, coll. Science ouverte.

 Notre planète va mal : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollution des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparités des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.

La situation est-elle vraiment dramatique ? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme ? A partir des données les plus crédibles - et de leur incertitudes -, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète.

Son diagnostic est alarmant : si la vie sur Terre est robuste, c'est l'avenir de l'espèce humaine qui est en cause. Le sort de l'aventure humaine entamée il y a des millions d'années va-t-il se jouer en quelques décennies ?

Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu'il ne soit trop tard.

 

Quelques sites Internet concernant l'environnement :

www.fne.asso.fr

www.roc.asso.fr

www.greenpeace.org/france/

www.eausecours.org

www.fnh.org

www.futura-sciences.com

www.nature.com

www.ipcc.ch

www.bleuenvironnement.com

www.eauseccours.com/

C. P.

Publié dans Le Giron n° 6 (juillet 2004)
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Le Giron

  • : legiron
  • : Ensemble d'informations, de textes et d'images publiés par un groupe d'habitants du village de Puygiron dans la Drôme.
  • Contact

L'association

                L'association "Le Giron" a été créée le 24 septembre 2001 et a mis fin à ses activités en juillet 2013. Elle avait pour objectif de favoriser la rencontre et le dialogue entre les habitants de la commune afin de réfléchir ensemble à l'évolution de leur cadre de vie.
       Au cours de ses douze ans d'existence elle a atteint ses objectifs, donnant la parole aux "anciens", pour sauvegarder la mémoire du passé et même temps ouvert un dialogue avec les idées porteuses d'un avenir ouvert sur l'humanisme, l'écologie, la protection de la Nature, et bien sûr "l'autre", celui qui existe au-delà des frontières de notre pays. Elle a publié vingt et un numéros du "Giron" distribués gratuitement sur le territoire de la commune de Puygiron et au-delà, créé une bibliothèque de prêt. "Le Giron a été déposé à la Bibliothèque nationale.
       Le blog du "Giron" continue et reste ouvert à la contribution de ses anciens animateurs pour que vive son esprit et sa philosophie.

Recherche

Le Giron, bulletin semestriel

Un bulletin pour quoi faire ? Pour se rassembler le temps d’une lecture, se dire qu’on fait partie d’un village et qu’on a des intérêts, des souvenirs, des projets communs. Pour donner envie aux gens de réfléchir à ce qui se passe autour d’eux, à parler à leur tour car seul le dialogue fait avancer le monde.

Le village perché de Puygiron

                                                               Aquarelle de Morice Viel

Belvédère de la Drôme provençale, situé sur un mamelon dominant le Jabron et la plaine de la Valdaine, offrant un très beau point de vue. Au hasard des ruelles, on admirera portes et fenêtres encadrées de pierres sculptées. Le premier village médiéval était situé à Saint-Bonnet, près du prieuré carolingien, sur le site d’une villa gallo-romaine. Ce premier village fut abandonné au XIIIe siècle et les habitants se réfugièrent sur « le puy » sous la protection du château.

Le château : construit fin XIIe / début XIIIe siècle, construction rectangulaire flanquée de quatre tours, l’une d’elles formant donjon. À proximité, la salle des gardes, avec une énorme cheminée et des voûtes retombant sur un énorme pilier central. Une cour intérieure avec une tour Renaissance hexagonale possédant une porte ogivale et escalier à vis. Le château a été classé monument historique en 1957.

L’église, de style roman, construite en 1867. La chapelle romane Saint-Bonnet : datée du XIIe siècle, église paroissiale jusqu’en 1770, elle présente une abside en demi-cercle voûtée en cul-de-four, un chœur surélevé, une nef unique de trois travées, un escalier à vis qui conduisait à un clocher aujourd’hui disparu. La pierre de Puygiron a été exploitée jusqu’en 1914.

Puygiron a eu son chantre, le félibre Morice Viel (1881 - 1929).

D'après Jeannine Laurent (Etudes drômoises, n° 3, année 2000, p. 41)

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